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La foule le suppliant n’avait pas pu arrêter Dereck Chauvin, qui le genou sur le cou de sa victime l’étouffait jusqu’à l’asphyxie. Les supplications, les pleurs, les hurlements n’avaient pas arrêté son bourreau, jusqu’à son dernier souffle George Floyd s’est débattu.
Le Minnesota était théâtre d’une horreur sans nom, qui avait fini de diviser l’Amérique et cela de façon irrévocable.
La vidéo de trop, la mort de trop, l’humiliation de trop… la révolte noire était lancée
Black live matter, n’est pas un slogan nouveau, il est apparu après la mort de nombreux afro américains en raison de violences policières. En effet, en Mars 2020, Breonna Taylor, 26 ans est abbatue de huit balles lors de l’irruption de la police dans son appartement, en Frévrier 2020, Ahmaud Arbery, 25ans, est abattu en faisant du Jogging dans un État du Sud, en Avril 2015 c’est Freddie Gray , 25ans qui meurt d’une fracture aux vertèbres cervicales lors d’un transfert dans un fourgon de police. Tous ces meurtres ont quelque chose en commun, aucun de leurs auteurs n’a été arrêté.
Les rues du Minnesota, de New York, de Washington sont envahies par une foule de manifestants exprimant leur colère face une Amérique qui fait face irrémédiablement à ses vieux démons.
En réponse à la colère des manifestants, le Président des Etats-Unis, Donald Trump, se veut menaçant. Il évoque la possibilité de mobiliser l’armée si dit-il “les gouverneurs des États concernés n’arrivent pas à régler le problème’’
Le mal semble plus profond que quelques manifestations et pillages,
Les Américains semblent révoltés par une politique ultra-raciste mené par le successeur du premier président noir des Etats-Unis ayant fait ressortir tous les démons auparavant endormis.
George Floyd, 46ans, laisse derrière lui 3 enfants, une famille dévastée, et une Amérique en proie à une crise sans précédent.